Le Top 3 des paradis fiscaux
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La Suisse, l’un des principaux paradis fiscaux du monde
Si, depuis quelques années, les grandes nations tentent de lutter contre les paradis fiscaux, et notamment pour des motifs de lutte contre le blanchiment d’argent ou contre l’évasion fiscale, ces pays continuent très largement d’exister. La lutte n’a que peu d’issues finalement : les grands pays conservent en effet tous un paradis fiscal à proximité géographique immédiate. Le véritable objectif, c’est d’être en mesure de capter le maximum de flux économiques et financiers. Les paradis fiscaux ont été listés par certains organismes. Le premier n’est autre que la Suisse. Situé en Europe, entre l’Allemagne, la France et l’Italie, la Suisse abrite quelques une des plus grandes banques du monde. Parmi les plus réputées, on trouve notamment le Crédit Suisse ou UBS.
Ces banques d’affaires et d’investissement ont fait du secret bancaire leur plus grand atout : les flux financiers arrivent de partout en Suisse avec cette objectif de respect de la confidentialité total. La Suisse n’est pas seulement un pays constitué d’une multitude de grandes banques très discrètes : c’est aussi un lieu où le secret est une véritable institution et fait partie des éléments les plus importants du pays. Rien de mieux pour placer son argent à l’abri des regards..
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Les Iles Caïmans, la place financière qui monte
Si la Suisse a tendance à attirer un très grand nombre d’investissements en provenance de ses voisins européens, les Iles Caïmans attirent davantage de capitaux provenant d’Amérique du Nord et du Sud. Situé dans les Caraïbes, les Iles Caïmans profitent de leur fiscalité très avantageuse et très attractive pour se poser comme l’un des principaux paradis fiscaux du monde. Tandis que la législation semble se durcir sur les paradis fiscaux très proches des grandes nations mondiales, les Iles Caïmans continuent de profiter d’une très grande liberté, ce qui leur permet d’offrir à leurs clients des conditions de rêve pour placer leur argent. Les Iles Caïmans échappent en effet à tout contrôle des autorités nationales et mondiales, et notamment des Etats-Unis.
D’après des études menées par des économistes français, les montants totaux que l’on peut trouver dans les paradis fiscaux sont égaux à près de 8% du PIB mondial. La part des Iles Caïmans dans ce total n’a de cesse d’augmenter au fil des années, tant les avantages que cette ile confère sont impressionnants. Surtout, elle a fait sienne le principe Suisse de respect de l’anonymat et de discrétion totale, ce qui lui permet d’attirer des clients de toute nationalité aujourd’hui.
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Le Luxembourg, une place historique forte parmi les paradis fiscaux
L’histoire du Luxembourg comme paradis fiscale ressemble très fortement au modèle suisse. Situé dans un carrefour économique, entre la France et l’Allemagne, ce minuscule pays s’est très vite intéressé aux flux financiers et a très vite compris qu’il pourrait être possible d’en dégager de vrais bénéfices. C’est dans cette optique que le pays a imaginé un régime fiscal très avantageux pour les investissements directs venant de l’étranger, mais aussi pour les investissements de capitaux.
On compte au Luxembourg un nombre très important de très grandes banques, qui possèdent tous un siège, mais aussi de très nombreuses holdings, qui profitent des caractéristiques de ce pays-ville pour faire des économies fiscales et réduire la facture de leurs impôts. Si le Luxembourg s’est vite imposé comme une référence, c’est que la concurrence entre les paradis fiscaux fait le bonheur de tous : en effet, s’il n’existait que peu de paradis, alors les législateurs, sous la pression internationale, seraient obligés d’y mettre fin. Or, dans la situation actuelle où l’on trouve de très multiples pays faisant bénéficier d’avantages conséquents à leurs clients, il est impossible de procéder à une telle réglementation : les capitaux iraient se placer dans un paradis fiscal proche de celui-ci, ce qui entraînerait un véritable manque à gagner.