Ces Français qui ont renoncé à leur mutuelle santé
Les Français sont de moins en moins nombreux à avoir une mutuelle santé. C’est la première fois depuis 30 ans que la tendance est dans ce sens. Près de 3,5 millions d’entre nous n’ont pas souscrit à une complémentaire santé, soit 500 000 de plus qu’il y a trois ans. Un chiffre inquiétant, quand on sait que la plupart de ceux qui ne sont pas couverts refusent de recevoir les soins médicaux dont ils ont besoin. Cette nouvelle tendance risque donc de créer des problèmes profonds en ce qui concerne le capital santé des patients concernés.
Une tendance liée à la baisse du pouvoir d’achat et à la précarité
Ces chiffres sont assez logiques lorsque l’on y regarde de plus près. En effet, le chômage ayant augmenté, il est tout à fait normal que les souscriptions aient baissé. Sans emploi et avec un budget limité, la plupart préfèrent ne pas souscrire à un nouveau contrat, en croisant les doigts pour que rien ne leur arrive.
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Par ailleurs, les études durent plus longtemps qu’auparavant. Les cursus s’allongent et la plupart des étudiants n’ont pas le pouvoir d’achat pour choisir la meilleure mutuelle santé, ni même pour un choisir une tout simplement. En soi, les chiffres ne sont donc pas si inquiétants que ça. Les jeunes ont rarement de grosses dépenses médicales à prévoir.
Les contrats proposés sont-ils en cause ?
Pour certains Français, le choix n’est pas dicté par des soucis financiers, mais bel et bien délibéré. Pour ceux dont les dépenses médicales sont très limitées, faire appel à ce type de contrat n’est pas rentable. L’Assurance maladie couvre la majorité des dépenses « classiques », il n’y a donc pas de nécessité réelle.
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Dans des cas où les besoins sont plus spécifiques, comme pour la pose d’implants dentaires, le jeu n’en vaut pas la chandelle. Une mutuelle santé ne remboursera qu’une infime partie des frais engagés.
Sachez enfin que si vous déclarez une maladie grave, comme la maladie de Parkinson, l’Assurance maladie a de fortes chances de vous indemniser à 100%.