Portiques de sécurité dans les lycées : une heure pour faire entrer 1000 élèves

Décidément, la sécurité est devenue une obsession depuis la fusillade dans un lycée de Grasse. Le débat sur la sécurité des établissements scolaires est entièrement lancé et on évoque surtout la possibilité d’installer des portiques de sécurité. Mais le souci, c’est que l’installation d’un portique aurait des conséquences assez peu gérables dans la mesure où il faudra une heure pour faire entrer 1000 élèves. Ce qui n’est pas à la portée de tous.

Les portiques remis en question

L’installation d’un portique de sécurité dans un établissement scolaire pourrait être une solution avantageuse. L’idée avait d’ailleurs été émise par Valérie Pécresse et Laurent Wauquiez et consistait à encourager les futurs présidents de région à installer des portiques de sécurité à l’entrée de tous les lycées. Il faut dire qu’il s’agit d’une idée plutôt acceptable dans un contexte où la menace est présente partout. À cela s’ajoute un véritable défaut de sécurité au niveau des lycées. Un an et demi après, cette même idée est remise au gout du jour, mais tarde à être appliquée en raison de son coût.

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Une mise en place impossible ?

Impossible serait sans doute un mot très lourd, mais tout laisse croire que ce sera très difficile. En effet, les établissements scolaires luttent déjà suffisamment pour que leurs élèves arrivent à l’heure. Le fait d’installer un portique de sécurité ne ferait que retarder encore plus le début des cours. Selon Philipe Tournier, le secrétaire général du SNPDEN, le calcul a été fait par nos collègues, notamment dans la région Auvergne-Rhône-Alpes. Dès lors, pour un lycée de 1000 élèves, il faudra qu’ils arrivent au moins 1h avant le début des cours. Techniquement, les établissements scolaires sont en train de mettre en place des dispositifs permettant de faire face aux attentats. Des dispositifs « alerte intrusion » ont été déjà mis en place et l’exercice consiste à ce que tous les élèves se mettent sous les tables en cas d’alerte.

Un véritable manque d’agents de sécurité

Si l’on sait que dans les banques, les hôpitaux, les ministères et les centres commerciaux sont dotés d’agents de sécurité, force est de constater que ce n’est toujours pas le cas pour les établissements scolaires. En ce moment, des équipes mobiles de sécurité ne sont chargées de lutter contre la violence scolaire, mais elles ne représentent que 500 personnes pour les 600.000 établissements que compte la France.

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