Tout sur le chat
Pour bien s’occuper de son minou, il faut d’abord apprendre à le connaître. Il s’agit d’un animal carnivore appartenant à la famille des félidés dont les aptitudes physiques impressionnent grandement. Voici une présentation des traits hors du commun de ce cher petit compagnon.
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Plan de l'article
La vue
Doté d’une excellente vue, ce félin peut voir à travers des lumières très basses grâce à la couche de cellules réfléchissantes derrière ses rétines. La nuit, sa vision est 5 fois supérieure à celle d’un être humain. Avec un champ de vision à plus de 180°, il suit parfaitement les éléments en mouvement. Par contre, il est incapable d’identifier les objets immobiles.
L’odorat
Tout comme l’homme, le nez du chat peut s’assécher ou s’humidifier. Cela n’a rien à voir avec son état de santé mais avec sa manière d’appréhender son environnement à l’aide de sa truffe. Quand le chat veut manger ou pressent un danger, celle-ci devient humide. En revanche, elle est sèche quand il est rassasié ou au repos. Ses capacités olfactives dépassent de 50 à 70 fois celles de l’homme, ce qui lui permet de distinguer des odeurs imperceptibles pour son propriétaire.
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L’ouïe
Avec son ouïe fine, il entend des fréquences atteignant les 60 000 Hz contre 20 000 Hz pour les hommes. Il sait également reconnaître une variété de sonorités extrêmement faibles. Les bruits qu’ils captent sont amplifiés lorsqu’ils sont dirigés par ses pavillons auriculaires à travers son conduit auditif externe pour arriver vers ses tympans.
Le toucher
Grâce à ses récepteurs tactiles, le matou est très sensible au toucher. Il est recouvert de vibrisses innervées localisées au niveau de son nez, de ses joues, de son menton, de ses sourcils et de la partie supérieure de ses carpes, qui lui servent à sentir et à s’orienter. Sous ses pattes se trouvent des coussinets comprenant des récepteurs mécaniques qui lui permettent de discerner les moindres vibrations. Des outils pratiques pour chasser ses proies, jouer avec une pelote de laine ou encore manipuler ses repas.
Le goût
Sur ce point, le minet ressemble à tous les mammifères capables de différencier cinq types de goût : le sucré, l’amer, l’acide, le salé et l’umami. Le chat ressent faiblement le sucré et la repousse, d’ailleurs, certains édulcorants lui semblent amers. Par contre, il perçoit très fortement l’amertume et rejette naturellement les produits toxiques qui ont souvent cette saveur. L’acidité est la saveur la plus appréciées par les chats. Concernant le salé, leur façon de le ressentir reste assez floue. Enfin, l’umami qui est un terme japonais signifiant « savoureux » fait l’objet de recherches en cours. Il s’agit de la saveur du glutamate détectée par les chats et par l’espèce humaine.
Les maladies fréquentes du chat
Malgré ses capacités ahurissantes, le chat peut souffrir de différentes sortes de maladies. En voici les principales.
Elle correspond à une infection des voies respiratoires. Semblable au rhume, elle provoque des éternuements et de la toux avec le nez et les yeux qui coulent. Une fois dans l’organisme du chat, la rhino-trachéite virale féline peut s’incruster de manière continue.
L’entérite féline
Egalement nommée « maladie du jeune âge, c’est la plus grande cause de mort chez les chatons. La propagation s’effectue par voie fécale. L’entérite féline se manifeste par de sévères vomissements, des diarrhées et une déshydratation. Au-delà de 24 heures après les premiers signes, l’issue peut être fatale.
La leucémie féline (FeLV)
Cette maladie du sang peut aussi tuer les chats. La transmission se fait par la salive. A son origine se trouve un virus qui détruit le système immunitaire. Les symptômes : amaigrissement rapide et gingivite. Encore méconnue deux décennies plus tôt, le virus de la FeLV est désormais considéré comme particulièrement meurtrier. L’espérance de vie des chats souffrant de cette infection dépasse rarement les trois ans. Sans défense immunitaire, ils ont beaucoup de difficulté à résister aux infections mêmes les plus bénignes. Impossible de la traiter la FeLV mais il existe un vaccin à administrer aux chats bien portant.
Le FIV (virus d’immunodéficience féline)
La contamination s’effectue de différentes manières : par léchage, par l’ingurgitation d’aliment infecté, par l’allaitement et par l’accouplement. Le FIV atteint les défenses immunitaires après avoir provoqué des malaises mineurs et des fièvres développant des ganglions. Suite à quoi, le chat perd son appétit et maigrit. Il souffre de gingivite, de vomissements, de diarrhées ainsi que de problèmes cutanés et oculaires. Le pire avec cette maladie : aucune guérison possible mais seulement des antibiotiques et des corticoïdes qui limitent les symptômes pour une certaine période.
La péritonite infectieuse féline (P.I.F)
Pour un chat atteint de la péritonite infectieuse féline, son système immunitaire accélère l’évolution de la maladie au lieu de le protéger. Tout traitement est inutile. Contre les maladies, la seule manière d’offrir une bonne protection à son chat sans débourser énormément d’argent, c’est de lui trouver la meilleure assurance. Comment ? En consultant un comparateur d’assurance chat.